Aujourd'hui, l'escalier est devenu un véritable objet de décoration, sans pour autant perdre sa fonction initiale : passage, optimisation de l'espace, résistance, sécurité. Comment choisir parmi tous les modèles d'escalier ?
Animez les grands espaces avec un petit escalier. Les différences de niveaux sont assez recherchées pour articuler et animer les grandes surfaces ou relier simplement deux parties d'une même pièce. On considère qu'un minimum de 3 marches est nécessaire et ce pour diverses raisons :
De plus, ces quelques marches deviennent par la même occasion des éléments décoratifs à part entière.
Règles fondamentales
Les marches d'un même escalier doivent être rigoureusement de la même hauteur. La hauteur d'une marche ne doit jamais dépasser 21 cm. elle doit être comprise entre 14 et 20 cm selon la pente de l'escalier (avec une tolérance de + ou - 35 mm sur la première hauteur).
Formule de Blondel : P+2H compris entre 58 et 64 cm (P : giron ou pas ; H : hauteur de la marche)
Glossaire :
Contremarche : Planche de 15 à 24 mm d'épaisseur destinée à boucher le vide entre 2 marches
Crémaillère : Limon découpé suivant le profil inférieur des marches
Échappée : Espace nécessaire pour passer debout dans l'escalier. Pour que le passage soit confortable, il faut au minimum 1.90 mètre à la ligne de foulée
Emmarchement : Largeur utile de l'escalier
Giron (ou Pas) : Face supérieure (largeur) d'une marche
Ligne de foulée : Se situe au milieu de l'escalier s'il a moins d'un mètre de large
Main courante : Partie supérieure d'une rampe, sa face supérieure se trouve entre 0.90 m et 1 m du nez des marches
Nez : Bord avant mouluré d'une marche
Rampant : Pente, inclinaison d'un escalier
Rampe : Ensemble des balustres couronnés par la main courante s'assemblant dans un limon.
Trémie : Ouverture permettant le passage de l'escalier dans un plafond
Volée : Suite ininterrompue de marches. Elle ne doit pas dépasser 20 marches sans être coupée par un palier de repos.